Avec elle...(PV:Eärwen)

Nous avions discuter. On m'avait poser des questions. J'y avais répondu. J'étais sorti après Lycanz et Elìnhya quand une jolie jeune fille rentra.
Je m'était assis pas loin, et jouais avec une dague. Lycanz et Elìnhya revinrent. Eärwen sortit, laissant seuls Lycanz, Elìnhya et la fille.
Eärwen pleurait, où presque.Elle entra dans une pièce. Je continua de jouer avec ma dague, plus nerveusement, cette fois.
Lycanz sortit,longtemps après. Il discuta avec le garde. Je ne sais pas de quoi ils parlaient, je m'en fichait. Mais quand j'entendis un hurlement de rage, je releva la tête. Je me leva, me dirigea vers Elìnhya:
-Que ce passe t'il?
-Eärwen... veut être considerée comme...morte.

Ces mots eurent sur moi l'effet d'un coup de poignard. Elle me dit:
-Tu l'aimes. Encore.
-Comme toi avec Lycanz, non ?
-Tu es son âme soeur, Wallen.,dit-elle en ignorant ma réplique
-Et toi ?
-Gabriel m'a dit, que, "malheureusement", c'était Lycanz.
-Ah.

Elle me regarda et dit:
-A toi de jouer. Choisis de l'aider. Où pas.

Elle tourna les talons et retourna voir Lycanz pour le calmer. Toujours pareils, ces deux-là! A chaque fois que j'allais les voir, ils se conduisanient de la même façon!
Je soupira et m'avança vers la porte. Je dit au garde:
-Ouvrez.
-C'est bloqué!
-Poussez-vous.
-Qu'est-ce que... Elle est devant!

Je le poussa brutalement, et je me plaqua contre la porte. Je murmurra:
-Eärwen...pousses-toi,j'ouvre...
-Tu n'y arriveras pas, c'est coincé...
-Trèèès bien!

Je me décala et me mis face au mur . Je recula, et l'explosa d'un coup de pied. C'est fou ce que j'avais une force de mamouth! Je me glissa dans la brèche, et la referma soigneusement en utilisant une magie que j'avais aquis grâce à l'Ange Gabriel.
-C'est quoi,cette histoire ?
-Je... Laisses-moi.
-Pourquoi?
-Je veux...être considéréecomme morte!
-Tu as penser à Lycanz ?
-Oui... Il a toujours nos enfants... Et Elìnhya sera là pour lui. Agnar est mort, mes amis me haïssent... Je n'ai plus rien à faire sur terre, Wallen.
-Et moi ? Tu as penser à moi ?
-Wallen... Tu ne m'aime plus.
-J'ai menti.
-Quoi ?
-Tu as entendu. J'ai menti.
-Mais... pourquoi ?!
-Je ne voulais pas d'ennui avec mon... seigneur.
-Wallen. Je suis désolée,ma décision est prise.
-La mienne aussi.
-Laquelle ?
-Jamais je ne te laisserai dans cet état.
-Tu ne m'en empechera pas.
-Soit.

Je me tourna et demanda:
-Tu as des enfants?
-Oui... J'en avait cinq. Il ne m'en reste plus que trois.
-Adieu..., poursuivit-elle
-Non. Je viens de prendre une décision, et rien ne me fera changer d'avis!
-Quoi donc ?
-Je reste avec toi.

Elle me serra contre elle, le visage enfoui dans ma chemise. Elle se décolla légerement et j'en profita pour l'embrasser longuement.Je rompis notre baiser, et lorsqu'elle voulu se détacher de moi et elle leva la main pour me donner une gifle, mais je l'attrappa doucement.
Tendrement, je plaqua sa main contre ma joue et curieusement, elle se laissa faire. Je lui murmurra:
-Racontes-moi... Expliques-moi.... Je veux tout savoir...
-...

J'étais appuyé contre le torse de Wallen, versant quelques larmes. Sa présence me réconfortait un peu mais elle blessait mon coeur, du moins, d'une certaine manière.
- Racontes-moi... Expliques-moi.... Je veux tout savoir... me dit-il.
Je lui expliquais la situation avant la Grande Guerre, le fait que j'aimais deux hommes et que je n'arrivais pas à choisir. Je lui racontais ensuite la bataille contre les Lycans, la mort d'Agnar, que c'était moi qui l'avait tué... Puis que mes amis avaient commencés à me haïr.
- Puis j'ai mis au monde les enfants de Lycanz et là, les derniers vampires qui m'étaient restés fidèles sont partis. En même temps je les comprend mais... Enfin bref, si j'ai pris cette décision, c'est parce que c'est la meilleure : ma mort rendra les vampires heureux et je cesserais de les faire souffrir. Mais si je meurt pour de vrai, c'est ma famille qui souffrira...
Wallen m'écoutais sans rien dire, il se contentait de me regarder. Je baissais la tête avant d'ajoutais :
- Tu ferais mieux de partir, sinon... sinon je risque de te faire souffrir aussi.
Si je fait ça, c'est pour te protéger, parce que... mon amour pour toi a ressurgit quand tu m'as embrassé... Pourquoi je n'arrive pas à choisir ? Pourquoi ai-je tant de mal avec l'amour ? Trtois pour une. Un est déjà mort à cause de moi. Qui suivra ? Je ne veux pas prendre le risque d'en voir un autre mourir... Mieux vaut que tu parte, oublie-moi Wallen, c'est mieux pour toi. Même si... au fond j'ai besoin de toi...
Wallen me tira de mes sombres pensées en me chuchotant :
- ...

Je lui chuchota à l'oreille:
-Non, je ne partirais pas... je ne te laisserais pas, et je ne t'oublierais pas. Je n'y arriverais pas. Tu ne me fera aucun mal, tu ne me causeras aucune souffrance, tu ne le pourras plus...
-Je fais du mal à tout le monde!
-J'ai déjà souffert plus que je ne le pouvais, c'est terminé...
-Wallen...

Elle s'assit sur le lit et je m'agenouilla devant elle. Elle me regarda dans les yeux et j'y lisaiss toute la souffrance possible. Exactement la mienne il y a 100 ans... Insupportable. Je n'aimais pas ça et détourna le regard. Je me leva et me dirigea vers la fenêtre et l'ouvrit.
Elle se leva et posa la main sur mon épaule. Elle me dit:
-A ton tour, maintenant,de me raconter, de m'expliquer...

Je me tourna vers elle et lui dit ce qu'elle voulait entendre: ma transformation, mon obligation de la laisser pour sa protection, ma souffrance, le fait que j'avais retoruvé ceux de ma race, que j'avais été nommé commandant... Je lui raconta ma rage, mon déséspoir lorsque j'avais appris qu'une fille nommée Eärwen était la compagne d'Agnar et de Lycanz...

Pendant tout ce temps, elle était restée silencieuse. Elle répondit d'une voix rauque:
-Je t'ai fait du mal, Wallen... va-t'en, sinon, tu auras mal.
-Je m'en fiche. Je t'ai chercher pendant 500 ans. J'ai passé 500 longues années à souffrir à force de réfréner mon envie de te voir, de tuer ceux qui s'approchait de toi. Et maintenant, tu voudrais que je m'en aille ?

Elle baissait la tête et dit:
-...

- Pardonne-moi je... Je ne voulais pas te faire autant de mal... Et puis je ne veux pas que tu parte... Il faut que tu parte.
Il y a Lycanz, nos enfants et Agnar... Même s'il n'est plus de ce monde, je l'aime toujours... Comme je t'aime toujours Wallen mais... tout est si compliqué...
Il referma la fenêtre et il m'enlassa. Je le serrais fort contre moi, comme pour le retenir malgré moi.
Puis il se recula un peu et m'embrassa a nouveau. Ce baiser fut comme une décharge électrique pour moi. Cela me rappela toutes mes souffrances dûes à mes amours. Puis la douleur se dissipa laissant place à la douceur, un vrai baiser.
Je versais une larme, sachant que je ne pourrait le voir partir.
Pourquoi tout est si compliqué ?
Wallen mit fin au baiser et me demanda :
- ...

-Eärwen... Je ne peux pas te laisser ainsi...
-Il le faut, Wallen... S'il-te-plaît.
-Je ne tiendrais pas cette promesse, tu le sais!

Je m'assis au piano et commença à jouer, doucement.(voir Pearl Harbor theme)
Je rejoua cet air, inlassable, pendant 20 longues minutes, après quoi, je me dirigea vers le let et entraina Eärwen avec moi, malgré elle. Elle s'assis à contrecoeur sur mes genoux, et posa la tête sur mon épaule. Une heure passa comme ça. Où peut-être plus. En tout cas, au coucher du solei, elle dormait. Je l'installa sur le lit et m'appreta à partir, comme elle le voulait. Je ne voulait pas qu'elle me voit. Je l'embrassa sur le front, et me détourna, la gorge serrée. Je franchissait la porte quand une main me retint:
-...

Je m'étais endormie et je fis des cauchemars sur Agnar, Lycanz, mes efants et Wallen. Je savais que je ne suporterais pas de le voir partir. Je venais à peine de le retrouver...
Soudain un baiser sur mon front me sortie du royaume des rêves. J'ouvris doucement les yeux et je vis Wallen se dirigeais vers la porte. Je me levais d'un bond silencieux et je posais ma main sur son épaule pour le retenir. Je lui chuchotais :
- Tu ne pensais pas partir sans me dire au revoir convenablement.
Il se retourna, je lui souris et je l'embrassai fouguesement.
Je t'aime Wallen...
Je mis fin au baiser et je lui dis d'une voie mieleuse :
- Je ne peux renoncer à toi... Je t'aime trop...
- ...

-Idem...

Je l'embrassais et dit:
-Je ne peux pas aller plus loin... ça causerait un peu trop de problèmes... Et si je ne pars pas maintenant, je ne pourrais pas partir après.
-Je ne pourrais pas te laisser partir, de toute façon.
-Au fait... avant notre mariage... C'est sans importance, maintenant, mais je veux que tu te souvienne...
-De quoi donc?
-Tu... tu étais enceinte.
-De toi ?!
-Oui. Mais... deux semaines avant le mariage, tu as fais une fausse couche. Tu étais dans un état très... critique.
-Et tu m'as redonné le sourire.

Ce n'était pas une question.

-Oui, on va dire ça.

Je sentis tout d'un coup une présence hostile et je renifla discrétement. Une odeur étrange. Une aura étrange. Malfaisante.
Je dis:
-Je dois te laisser, à présent... Je t'aime.
-Moi aussi.

Elle m'embrassa tendrement et me laissa partir, à regret. Je pensa:"Je reviendrai!"
Et aussi:"Direction le mal!"
[rp bouclé]