Le troisième ange déchu [PV: Orphée]

[Voir "vie à deux"]

L'anneau de Tarron dans la poche, je courais à bout de souffle au côté de mon cousin, jusqu'au pont de la victoire, lieu de frontière neutre.
On se posat un peu à cet endroit, je dit enfin à Torrim:
-Alors ? T'as une idée pour l'invasion tigre-garou ?
-Nan, et toi ?
-Non plus.
Une voix douce lançat derrière nous:
-Une invasion ?
On se retournat ensemble et on aperçut un ange déchus différent des deux autres qu'on avait vu. Elle avait les cheveux blancs, mais était habillé en noire. Je saisit l'anneau de Tarron d'une main, et de l'autre je pris une dague. Torrim restat impassible.
L'ange rajoutat:
-...

-Rangez donc cette dague mon amie, je rigolais à gorge déployée après cette phrase. Les deux hommes trouvèrent ça bizare, je pense, de voir une femme rire, le couteau sous la gorge, la mort à portée de moi. Mais je m'en fichais complètement.
Je décidai de jouer ma carte fétiche, celle de la manipulation.
-Alors, repris-je, vous n'êtes pas très bavard, voulez-vous bien m'expliquer en quoi consiste cette "invasion" autour d'un feu ?
A ces mots, les deux hommes se détendirent, puis se sentirent en confiance, je n'avais rien de dangereux, je ne l'étais même pas d'apparence...
L'un des deux hommes se leva, et me répondis sur le même ton :
-...

-Rien qui puisse te concerner.
-Bien...
Un voile d'ombre m'encerclat, elle dit d'un ton narquois et joueuse:
-Peut-être que ça t'aiderat rélféchir.
Torrim se ruat sur l'ange mais fut immobilisé aussi.
Se qu'ignorait l'ange, c'est que je maitrisait mieux qu en'importe quoi le brise-chaine. Je passat outre le voile comme si de rien était:
-Tu disais ?
-Comment tu...
Je ressortit ma dague mais elle me bloquat puis me poussat. Je sortit Torrim de sa prison et il immobilisat l'ange.
Il sortit sa dague aussi puis il mordit le pied de la belle femme pour prendre un peu de sang. Il eu le temps d'en prendre quelque gorgées quand il se pris un grand coup de pied dans le menton.
L'ange nous immobilisas par un sort noir et ajoutat:
-Je répète: En quoi consiste cette invasion ?
-C'est... les tigres-garous.
Je me désimobilisat, puis Torrim. Avant qu'on puisse faire quoique se soit, l'ange rétorquat:
-J'ai vraiment pas envie de me battre, ils vous suffit de me dire se que vous savez.
-Bah, les tigres-garous ont changé de leaders, ils sont en train d'envahir toutes les zones obscurs, L'akvan avec eux !
-...

Un invasion chez les tigre garous ? Tout se bousculait dans ma tête, je ne savais pas, ou que vaguement que les tigres garous avaient changé sde chef, mais à ce point... Passer du pacifiste au conquérant en si peu de temps : était-ce possible ?
Je paraissais désemparée, je l'étais aussi d'ailleurs, mon meilleur ami était médecin des tigres garous, s'il était tué ? Ou... Non, inutil de réfléchir, je m'étais fixé pour but, en une fraction de seconde, de partir le chercher, et s'il le fallait, le protéger, ainsi que les autres... Mais il fallait que j'en sache plus, alors je continuai la manipulation à MA façon :
-Alors, dis-je en me radoucissant quelque peu, puis-je savoir comment est ce nouveau chef ? Allez, dites moi tout !
En même temps, je sortais un fruit de mon vieux sac cousu et il me répondit :
-...

-Lio est taré. Elle a tué son propre frère pour rpendre le pouvoir, libérer l'Akvan et lancé les tigres-garous, pacifistes à l'assaut. Si y a bien quelqu'un à éliminer c'est elle !
-Hum, à ce point ? Et tu connais quelqu'un qui s'apelle Will ?
-Bien sûr ! C'est mon maitre, je suis son apprentit.
-Vraiment ?
-Oui, je me défend plutôt pas mal en plus.
L'ange songeat un moment et répondit:
-...

-Enmène-moi.
-Pardon ?
-Enmène moi.
-Pardon ?
-Tu es sourd ? Enmène moi !
-Vous voulez que je vous enmène ?
-Oui, enmène moi.
-Où ?
-A l'assaut. Tuer Lyo. Sauver mon Will.
-Votre Will.
-Mon Will. Je fis un sourire machiavélique, en passant à l'avenir, ce qu'il s'imaginait, ce qu'il pensait de moi. Oui, ça me faisait beaucoup rire, je m'amusais, vraiment.
Il me regarda longtemps, très longtemps, comme s'il voulait savoir ce que je pensais, qui j'étais.
-Qui êtes -vous ? me lança le gamin, je souris à nouveau, puis ris à gorge déployée.
-A toi de me le dire.
Cette réponse énigmatique le laissa perplexe, il me répondit un moment après :
-...

Torrim me pressait à côté de moi mais l'ange me séduisait. Je ne put l'ignorer:
-Je me nomme Trent Phil, et voici mon cousin: Torrim Phil.
Ce dernier rétorquat:
-Merci cousin, maintenant elle connais nos noms, imagine que c'est un traitresse.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'avait instinctivement confiance en l'ange. Torrim ajoutat:
-Tu fait route à part ange déchus, on a pas confiance en toi !
Elle répondit amusé:
-Vraiment ? Tant pis, je viendrait quand même.
-Espèce de...
J'intervint:
-Calme toi Torrim !!! C'est bon. Tu t'palle comment l'ange ?
-Orphée.
-Bien Orphée, tu peux venir.
Torrim hurlat outré:
-QUOI ?! T'es idiot ou quoi ! Et de quel droit tu te permet de dire si elle peut venir ou pas.
-Parce que je suis le leader.
-Et depuis quand ?
-Depuis que j'ai sauvé le monde.
-Moi aussi j'ai sauvé le mond eje te ferais dire !!!
-Qu'à moitié.
-Ah ouais ? Mais c'est moi qu'est résolus l'énigme de Lagoross, c'est moi qui a figé nos ennemis.
-Peut-être, mais c'est moi qui nous as TOUS libéré des piège et qui a rémonté le temps pour empêche rle virus de se propager !!!
-Avec ma potion !
Oprhée intervint:
-...

-Des gosses aussi immatures on tpu sauver le monde ? raillai-je, je ne veux pas faire ma rabajoie, mais si Torrim, c'est ça ?
Il me regarda avec des yeux noirs et figés, je continuai sans m'en préoccuper
-Donc, si "Torrim" enfin le truc qui est là (je désignai alors le fameux Torrim) a sauvé le mond eà moitié, ça veut dire que tu l'as sauvé à moitié aussi, non ?
-Oui... dit Trent Phil, pensif. Je n epus m'empêcher de rire, et lança : "Je propose qu'on commenc la route vers les contrées oubliées, nous verrons de plan "d'invasion" en route !
Les deux acquiécèrent légèrement, comme surpris de ma réaction j' avais l'air anthousiaste en parlant de morts proches, je pris alors Trent Phil, qui était à mo gout, vraiment charmant, par l'épaule et partit devant avec lui. Il parut surpris, et me dit :
-...

-Vous semblez sûr de vous Orphée.
Elle se retournat souriante:
-Peut-on être autre chose quand on est déjà mort ?
-Hum... dépressif ?
Elle rit puis repartit devant. C'était la dernière personne en qui je verrait un traître. Mais Torrim n'était pas de mon avis, il croyait de tout son coeur à la théorie du piège.
Mais même si je m'était trompé, et que Torrim avait raison, je ne l'aurait pas admit, l'ange m'avait envoûté par son charme.
On marchat donc derrière elle en direction de la ville des contrées oubliées. Ca durrat longtemps, et je n'osat rien dire. Orphée restat calme, je l'observait attentivement tandis que Torrim m'observait consterné.
On s'arrêtat un peu pour se reposer et se désaltérer puis on arrivat à une auberge: "A la bonne nuque bien fraiche", un nom qui donnat envie à Torrim.
On s'y installat donc, commandant 3 côtelettes de phénix et une bouteille de sang: "PalaisMarchand 1565" et on put biens e restaurer dans le calme. Orphée, cependant, se lassat la plus rapidement de l'auberge et lançat:
-Bon, allez ! On a de la route à faire !
-Mais on peut rester un peu là, lançais-je. C'est qu'une question de minute.
-C'est la vie de mon Will qui n'est qu'une question de minute !
"Son Will ? J'espère que c'est pas son fiancé" grognais-je intérieurement.
On sortit finalement de l'auberge pour reprendre la route quand Orphée ajoutat:
-...

-Si mon Will est en danger, il faut accourir... Je murmurai ses mots et crus discerné un soupçon de jalousie en Trent Phil au moment où je mis "mon" devant "Will". Ca me plaisait !
Je venais de me rendre compte que j'avais crier sur le gamin, alors que je l'aimais bien, je ne voulais pas me fâcher avec alors quue je venais à peine de le rencontrer...
"Je vous propose qu'on repreenne la route, repris-je plus calmement, vers les contrées oubliées, et qu'on dorme en forêt.
-En forêt, mais où ? répliqua Torrim
-Il y a des cimetières un peu partout, on pourra dormir dedans c'est sûr là bas, aucun ennemi dangereux ne s'aventure dnas un cimetière
-Et les satanistes ?
-Tu n'as rien à craindre avec eux, ce sont mes amis. Alors, partants, oui, ou non ?
-D'accord ! répondis spontanément Trent Phil.
Le trio se remit en route vers les contrées oubliées, après des heures de marche, nous nous arrêtâmes dans un cimetière, à quelques lieues des contrées oubliées.
"Nous dormirons ici." Je ne leur laissait pas le temps de répondre, et entra dans le cimetière, la nuit était tombée, il faisait assez chaud, heureusement ma robe légère et claire ne retenait pas la chaleur. Les deux gosses s'allongèrent au pied d'un arbre, j'allai m'allonger à l'écart, je n'aimais pas la compagnie à long therme...
Après un instant, où j'étais assise dans la soie de ma robe, légèrement à l'écart des multiples tombes, je sentis une main sur mon épaule, et le souffle d'une voix carresser mon oreille :
"...

-Hum... Orphée, ce Will, c'est ton petit ami ?
L'ange se retournat malicieuse:
-Pourquoi ? T'es jaloux ?
-Moi ? Euh... non, juste pour information.
-Et bien... Will c'est...
Torrim arrivat en furie:
-Les tigres-garous !
Des hommes-tigres sortirent de partout, Torrim les figeat et les attaquas à coup de dague tandis j'invoquas un bouclier de brume. Le bouclier me protégeat le tmeps que je prépare une potion express de régénération spontané niveau 10 (ça signifie que ça marche 10 minutes).
Je l'as bu quand je me reçut une lance en plein coeur.
Orphée me l'a retirat un peu chamboulé mais la potion fut effet et je retrouvat ma vitalité.
Je donnat un coup de dague à tigre-garou, Orphée s'attaquat au flanc guache de l'assaut, et Torrim au flanc droit. Finalement, ils battèrent en retraite.
C'était une modeste victoire, mais une victoire quand même. On en était content.
Je soufflat un peu en m'appuyant sur un rocher. Mes talents de médecin m'avait sauvé de justesse.
Je pensat les blessures des amis puis j'achevas le soin par un petit sort de première urgence. Torrim partit faire le tour de garde pendant que nous étions sensé se reposer.
Quelques minutes de silence passèrent quand je dit à Orphée:
-Voilà, l'invasion e question. C'est la folie meurtrière.
-Je vois ça... j'espère que mon Will va bi...
-Arrête avec "mon Will", je sais très bien que tu fais ça pour m'énerver !
-...

Ce gosse m'amusait et m'auripilait en même temps... Mais qu'avait-il contre Will ?
-Hey ! m'énervai-je, tu crois pas que j'ai mieux à faire que de t'énerver ?! Will est mon...
Je laissai ma phrase en suspens, pour qu'il s'imagine le pire, ou le mieux, j'aimais jouer avec les sentiments des autres comme une séductrice, une louve en cavale.
-Will est mon meilleur ami, continuai-je, je lus en même temps une impression étrange dans son visage, pas de soulagement, autre chose que je ne saurais discerner, ou alors un sentiment que je refusai de discerner...
-Ton meilleur ami ?
-Oui, on se connait depuis très longtemps, et il m'a aidé à fuire les vampires qui voulaient me tuer, c'est grâce à lui que je suis devenue... Ce que je suis, je lui dois tout, alors je me dois d'aller le sauver s'il est en détresse, et je me dois de...
-De ?
-Lui rendre son apprenti, tu dois avoir pas mal de choses à apprendre encore, gamin ?
Il me fusilla du regard très légèrement, je crois qu'il n'aimait pas l'expression "gamin" mais ça lui allait pourtant très bien, comme surnom. Plonger dans ma réflexion, je regardai les étoiles, le ciel, la lune aussi, je sortai de mon sac une rose noire aux reflets d'argent sous le ciel nocturne, et me mis à la faire tourner dans ma main, je la contemplai, tandis qu'il me parlait :
-...

-Tu es sataniste ?
-Ouais pourquoi ?
-Euh... comme ça...
Un silence passat. J'osat enfin dire:
-Pourquoi m'apelle tu gamin ! J'ai 27 ans, je suis aspirant médecin, je suis majeure depuis 9 ans.
-Pour moi tu es un gamin, et ça m'amuse de t'appeler ainsi.
-Pas moi.
-C'est voulut.
-Tu commences à m'...
-A t'énerver ? Voulut aussi.
Je fronçat les osurcils un peu gacer tandis que l'ange souriat malicieuse comme toujours à la façon de Shénélya. Orphée pinçat les lèvres en me regardant bizarrement puit déclarat:
-...

-Désolée, si le surnom "gaamin" t'énervait, c'est juste que j'aime t'appeler comme ça. Tu parapis tellement... Innoncent, c'est irrésistible, j'aime ce petit côté "on prend la vie comme elle est" que je ressens depuis que je suis avec toi. On a tué une invasion de tigres garous alors qu'on avait aucuns plan d'attaque... C'était... Excitant, je n'avais pas ressentis ça depuis longtemps.
Je me blottis contre lui, en murmurant un "merci". Il devait être étonné de cet élan d'amour incontrôlé, mais c'était dans ma nature, je ne pouvais cacher mes sentiments, je ne pouvais les exprimer que par l'attitude et le geste...
Je partis peu de temps après, sans rien dire, pour me promener à travers les tombes, songeant à demain, l'invasion, le sauvetage de Will, les retrouvailles, cette journée qui paraîssait tellement mouvetée s'annonçait à l'horizon, j'avais envie de cette calme nuit en plaisante compagnie ne finisse jamais, que le soleil ne se pointe que très tard. Derrière moins, j'entendis bientôt un bruit, je me retournai, c'était encore le gamin, il m'amusait à me coller, peut être avait-il peur sans Torrim, dans un cimetière au milieu de la nuit...
"...

Je marchat derrière l'ange, admirant son inépuisable beauté, je m'assit sur une buisson pour la contempler sans me rendre compte que mon regard équivalait celui d'un psyhopathe.

Elle me dévisageat puis rit:
-Pourquoi tu es encore là, toi ?
-Je...je ne trouve pas le sommeil. J'ai peur pour ma famille et mes amis.
-Ouais, je comprend.
Elle semblat déçu de ma réponse mais me sourit. Je ne cessa de la regarder attentivement. Je demandat enfin:
-Comment es-tu morte.
Son sourire mourut plus vite qu'un dévoreur ne se jette sur un cadavre. Elle se ravissat sans répondre, et me rendant compte de mon erreur je me tût et m'éloignat. Je croisat Torrim étonné de me voir, mais je retint ma langue.
Je m'éloignas encore quand je croisat une ombre. Des goules !
Mais ils ne semblèrent pas gressifs, ils se protègeaient de nuage de grêle face à quelque chose. Sûrement des tigres-garous.
Je repartit vers Orphée quand j'entendit:
-...

Je pris le ga... Trent par la main et l'entraîna loin de Torrim. Il y avait un saul pleureur (un arbres donc les branches tombent, en formant une sorte de c ahmpignon géant) nous étions assis sous le clair de lune, je ne lui lâchai pas la main, et lui dis :
"J'ai été éxécutée. Pour satanisme, parce que je ne me pliai pas à la mentalité de mon ancienne race : les vampaquatiques.
-Comment ça ?
-Nous n'avions pas les mêmes raison de vivre, ni les même façons, je suis mieux sans eux, en ange, je ne regrette que ma chevelure coclorée.
-De quelle couleur était-elle ?
-Rouge. Rouge feu. Rouge sang. Rouge enfer. Le plus beau rouge...
Les larmes me montèrent aux yeux, je me rendai compte qu'en une journée, nous nous étions vraiment rapprochés.... Je sèchai vite mes larmes, j'allais partir quand il me retint par un "Orphée ?"
Je me retournai brutalement, ma robe courte et blanche prise d'un courant l'air, mes larmes s'estompant, je le regardai dans les yeux, me demandant ce qu'il voulait me dire ou me demander. Il continua :
-...

-Orphée... je... hum... tu es très belle avec les cheveux gris-blancs argentés. Vraiment.
Elle esquissat un sourire. Son teint semblat même moins pâle que d'abitude tellement la remarque la réconfortait.
Je m'approchat d'elle:
-Pourquoi tu as choisit d'être sataniste ?
-Longue histoire... tu es gentil Trent, mais... ma chevelure rouge feu me manque vraiment.
-Si c'est vraiment se que tu souhaites.
Je sortit quelques herbes de ma sacoche mais Orphée m'interrompis:
-J'ai tout essayer, la magie, les colorants, les plantes. Ca ne sert à rien, c'est ma marque d'ange.
Je pensat soudain à l'anneau que j'avait prit aux anges déchus. Je tentat l'essai. J'enfilat l'anneau en pensant au problème de Orphée puis je devint "Maquilleur", une sous-race permettant de changer les apparences.
J'expliquat:
-Ca ne marcherat pas longtemps, mais ça te permettrat de t'admirer une dernière fois avec cette chevelure. Je fit devenir les cheveux de l'anges rouges braises. Elle s'empressat d'aller observer son reflet dans son petit miroir de poche quand elle s'exclama:
-...

-Ce n'est toujours pas ma couleur de cheveux, c'était plus beau encore, mais merci gamin, merci vraiment de.. Enfi.. Rares sont les gens qui essayent de me rendre heureuse, alors merci !
Il répondait pas, je me retournai, et le pris dans mes bras, m'enlaça passionément, tellement j'aimais son corps, son être, sa mentalité, et mes nouveaux cheveux....
A ce moment là, je me demandai que qu'il était pour moi, avant de me dire que ça n'avait aucune importance, c'était "Gamin" et rien d'autre, je profitai de l'instant présent, sentir ses mains suur mon dos, son souffle sur ma chevelure, sa jambe frôlant la mienne.
Puis je m'écartai, ria du bonheur qui m'ensevlissait tout à coup, puis alla au bord d'un marre pour admirer mon reflet, mes cheveux !
Mes beaux cheveux, ce n'était qu'eux que je regardai.
Il m'avait suivit, et j'en était contente, je n'avais pas envie de le quitter, je ris de nouveau, il souria, ricanna un peu aussi, timidement...
C'est vrai que je riai facilement, nous étions accroupis au bord de la marre, et la tentation était trop forte, je le poussai dedans.
Je rirai à gorge déployée à nouveau, il ressortit et, en s'ébrouant, enlevant l'eau de ses yeux, il me lança :
-...

-T'es impulsive toi.
-Et fier.
L'ange m'avait séduit, je m'approchat d'elle. Je la regardat droit dans les yeux, je posat mes lèvres contre les siennes et...

Ses lèvres se posèrent sur les miennes, je ne m'y attendais pas, pas le moins du monde.... Peut être l'avais-je un peu chercher ? Peut être avais-je plus abuser de mon charme que de coutume... Mais j'aimais séduire, à mes risques et périls...
Je profitais de ce baiser, sachant que ça allait d'être le seul. Peu à peu, ses lèvres s'écartèrent des miennes, une de mes mains c'était posée sur sa nuque. Je le regardai dans les yeux, d'un air dur, le regard perçant et peu glacial, magnifiques.
Puis ma main se retira, caressant sa joue et son menton au passage, puis je le foudroya du regard, en lui lançant ses mots :
"Fais gaffe, en jouant avec le feu, on se brûle gamin."
Puis je m'éloignas, il me suivit, m'attrapa le poignet, je me retournai brutalement, rageant :
"Qu'as-tu ? Pourquoi m'as-tu embrassée ?! Tout est gâché...
-...

Je retirat l'anneau et mon état de légèreté s'évapora.
Je me rendit compte, que j'avait embrassé un ange déchus qu je connaissais depuis une journée. Je bafouilla:
-Excus...excuse moi. C'est l'anneau... et...et en plus... ton charme d'ange m'a bouleversé... je suis désolé... je voulais pas...
L'ange me regardat d'un air dédaigneux et dégouté. Ca me bouleversa.
Je partit en courant en remettant l'annneau et je devint immortel. Je saisit une dague et me l'enfonçat dans le crâne encore et encore, profitant de mes régénérations pour survivre à mes coups, tout en recevant la souffrance:
-Qu'est-ce... argh... que je peux... argh... être.... argh... c... argh... c*n ! P****N ca fait mal !
Je lâchat la dague, je me régénérat et enleva l'anneau:
-P****n d'anneau de mes deux ! Il ne m'apporte que des ennuis !
Une voix me soufflat alors derrière moi:
-...

-Je te l'avais dis gamin, qu'à force de jouer avec le feu, on se brûlait.
-Mais, je ne voulais pas... Non...
-Je sais, je mis mes mains douces et délicates sur ses joues, le tenant, le regardant droit dans les yeux, ma chevelure rouge et les volant sde ma robe claire au vent, j'étais bien... Presque amoureuse, qu'est ce que t'as fais gamin ?
-Arrête ce surnom idiot
-Il te va biien, cette parti d'insouciance, de légèreté, entre temps je l'avais lâchée et était appuyé contre le saul pleureur, je souriai en parlant de Trent, et continua en m'approchant doucement de lui: Et tu veux que je te dises, tu me plais, en gamin.
Je me rendai compte, à ce moment là, que j'étais à deux doigts de l'embrasser, mais je me retins : qu'est ce qui m'arrivait ? Le gamin ne pouvait me séduire, c'était moi qui le séuisait, pas l'inverse.
Pendant un moment nous restâmes là, l'un en face de l'autre, à se regarder, ) se découvrir, à se chuchoter des mots, sinsignifants pour d'autres mais lourds de sens pour nous. Au bout d'un moment, je crois que ce beau jeune homme en eut assez, il me dit d'une voix chaude et séduisante :
-...

-Je me boirais bien une bière. Doit y avoir une auberge pas loin, ça fait longtemps que je ms uis pas fait une cuite.
-Hum... si tu veux...
-Excuse moi, mais, mes pouvoirs médecins mettent mon corp à l'épreuve totu le temps, si je prend pas mon médicament soustension ou une simple bière au moins une fois par semaine, mon coeur explose.
-Whoua. C'est radical.
-Hors, étonemment, la bière est plus efficace que mon médicament, c'est pour ça que de temps à autres, je préfère prendre la bière.
Je me rendit compte que le sujet était mal placé et je me rectifia:
-Mais, pour l'instant je me conterait du médoc.
Je sortit une pastille verte et je l'activa d'un coup de magie médicinale. Je l'avalt d'un coup sec:
-Hum... c'est pas mauvais. Le seul truc, c'est que mon coeur fait un... ARGH... voilà. Il a une impulsion pour le repréparer à la pression. C'est un peu énervant.
Je regardant l'ange quand je dit:
-Tu crois qu'on a une chance nous deux ? Je veux dire, toi tu peux faire tomber amoureux de toi qui tu veux, mais moi. J'ai une chance avec toi ?
-Oh Trent...
-Sois franche.
-...

-Pour être franche, tu as un charme irrésistible, et tu es très séduisant, mais...
-Mais
-Mais je ne te connais que depuis quelques heures, je ne peux tomber amoureuse en si peu de temps, et si un jour je m'approche et je t'embrasse, je serai alors amoureuse de toi...
Il parut surpris et envieux à cette déclaration, à cette image de baiser.
-Tu sais, je ne peux pas séduire tout le monde, ce n'est pas vrai... Il y a des personnes que j'aurais aimé séduire, mais qui ne se sont pas laissé envoûtés...
J'eus un moment de tristesse, avant de penser que j'étais avec un gamin, alors autant m'amuser.
-Bon, lançai-je, je connas une auberge pas loin d'ici ! Allons nous bourrer la gueule !
Il rit, moi aussi... Et nous partîmes en direction de l'auberge, en prenant torrim au passage. Il faisait toujours la tête : je ne l'appréciait pas vraiment, lui non plus d'ailleurs. Mais Trent étai là, , c'était le principal.

On rentrat dans une taverne non loin de là, Orphée attirat le regard de tous tandis que je m'accouda au comptoir et que je m'adressat au tavernier:
-Hey, servez moi une bière blonde mélangé avec du sang de veau, avec supplément de trippe.
-Hmmm, bien, quelle formule ?
-Pour moi se serat "formule sanguinolante".
Torrim dit:
-Moi se serat même chose que mon cousin mais avec la "formule complète".
Orphée lançat à son tour:
-Mmh... je prendrait une bière brune sans mousse avec extra sang de crâne, avec la formule "complète".
-Bien.
Le tavernier nous servit nos verres. La soirée commençait.