J'étais surprise par la question de ma fille et même si je voulais, je ne pouvais pas lui expliquer... Je n'en avais pas la force.
-Et... pour Elìnhya et papa ? me demanda-t-elle
-C'est à ton père de t'en parler, pas à moi.
C'est alors que Lycanz entra. J'allais sortir pour les laissez discutais et je demandais à Angela :
- Où est Jay, il faut que je lui parle.
- Il... Il est partit...
- Il est partit seul ! m'écriais-je. Vita il faut que...
- Maman, me coupa-t-elle, il est partit... définitivement.
Ce fut comme si un éclair me transperçait le coeur, une bnouvelle fois.
- Je suis désolé, continua Angela.
Je sortis sans mot dire et je me dirigeais vers ma chambre, du moins, mon ancienne chambre. Je retins à grande peine mes larmes, j'avais presque tout perdu : le vampire que j'aimé, mes amis, deux de mes enfants...
J'ouvris la porte de ma chambre, c'était la première fois depuis un siècle. A part la poussière qui s'était accumulée sur les meubles, rien n'avait changer. Je m'approchais en silence du piano, je n'avais pas joué de musique depuis la mort d'Agnar. D'un geste magique, je fis voler la poussière et je m'installais. Je jouais quelques notes pour l'accorder. Puis, je fis courir mes doigts sur les touches, faisant flotter dans l'air une musique triste. Au fur et à mesure que la musique avancée, plus les larmes coulaient sur mes joues.
Je finis de jouer, après quelques que minutes, et j'entendis un garde Lycan me dire à travers la porte :
- Ma riene, tout va bien ? Ouvrez la porte s'il-vous-plait.
- Laissez-moi ! criais-je en m'approchant de la porte qui était verrouillée. Pour plus de sécurité, je gelais la poignée.
- Mais sa majestée Lycanz vous demande, continua le Lycan.
J'appuyais mon dos contre la porte et je me laissais tomber afin de m'assoir.
- Je ne sortirais pas, chuchotais-je.
- Mais... mais... bagaya le garde.
- Je ne suis plus rien...
J'avais pris ma décision : puisque j'avais fait souffrir tant de monde en vivant, il ne me restais plus qu'à être considérée comme... morte.
- Annoncez ma mort au royaume, ordonnais-je.
Je n'écoutai pas les protestations des gardes et je dis d'une voie ferme :
- C'est un ordre.